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mardi 29 avril,

PNOMH PENH, CAMBODGE


Susrahi everybody!

Je prends mon courage à deux main pour réécrire ce que j'ai mis 2 heures à écrire hier et que j'ai perdu en un clic de souris...
it's life!!!

Nous avons donc quitté la fraîcheur des montagnes népalaises pour venir découvrir la thailande, où règne une température d'environ 40 degrés quotidiennement, une moiteur parfois insoutenable et des nuits à peine plus fraîches que les jours.

Bangkok, "l'Amérique".
Au sortir de l'aéroport, j'avais l'impression d'être à Miami: Belles voitures, Mercedes et autres pick up, autoroutes larges sur plusieurs niveaux, des gens propres et bien sappés mais pas très souriants et des 7/11 tous les 50 mètres...

Bangkok l'extravagante est une ville où on trouve de tout, tout sur tout. D'abord les sappes, c'est la folie, hyper fashion et very cheap! On a pu errer quelques heures dans un marché en plein air accueillant quelques 8500 shops, des animaux aux vêtements en passant par les fleurs, l'encens la bouffe la papèterie... nous en avons profité pour changer de look afin de se fondre dans la jungle bangkokienne, jean et baskets, t-shirt beaux propres et neufs, ça fait du bien! même les flics sont ultra styles ici, avec leur chemise cintrée et leurs pantalons moulants...

Ensuite, la bouffe, les marchands ambulants jonchent les rues de la ville, riz curry soupes noodle pâtisseries et insectes en tout genre sont à la vente. On mange bien pour 3-5 francs. On a goûté un ver grillé, pas degueu, mais on n'a pas réussi à se laisser tenter par les sauterelles, scorpions et cafards géants que nous proposait gentiment la marchande...
peut être plus tard, why not, coconut?

La ville ne s'arrête jamais de vivre, grande différence avec l'Inde et le Népal où les rues sont pratiquement désertes à partir de 21heures. Kao San road, rue touristique avec ses bars et nightclub attirant beaucoup de minettes thai, Phat Pong (où un truc dans le genre) avec ses Ping Pong shows, streap tease et autres démonstrations sexy, gros et vieux blancs traînant beaucoup dans le coin et plein de rues où les gens étalent quelques objets divers qu'ils vendent...

Ici, l'homosexualité est très bien intégrée dans la société. Transsexuels et travestis travaillent sans se cacher.On les appelle les Lady Boy. Certains sont très jeunes et d'une beauté souvent éblouissante. Beaucoup se demanderont si j'en suis un d'ailleurs, hihihi...!!

L'alcool et la drogue se trouvent aussi très facilement, malgré la guerre du gouvernement contre les dealers, fléau majeur de la jeune génération... apparemment le cannabis s'achèterait 50% a des dealers, 50% à la police directement, corruption oblige.

Le dernier jour à Bangkok, après 3 heures de sieste dans un petit parc de la ville, nous fûmes réveillées par un chant en l'honneur du roi. Tout le monde se lève. Et cela suivi d'une musique techno tonitruante! Cours d'aérobic gratuit et en plein air, regroupant quelques 200 hommes et femmes, et moi bien sûr, la fitnesseuse de choc, essayant de suivre leur chorégraphie;... excellent!.

On a donc quitté cette ville de fou, délestées de 50 kilos que l'on trimbalait depuis l'Inde, pour rejoindre le Cambodge.

Le CAMBODGE

Première destination, Siem Riep, les temples D'Ángkor. Après 5 heures de route dans un bus spacieux et climatisé sur des routes neuves, un minibus nous attendait pour assurer la liaison jusqu à SIEM RIEP. La nationale 6, Poipet-Pnomh Penh, n'est pas toute de goudron constituée. Les routes goudronnées laissent vite place aux routes de terre remplies de nids de poules. La différence entre les 2 pays est vraiment choquante.

Ici, c'est néanmoins le règne du dollar. Le riel ( monnaie locale) fluctuant beaucoup (surtout il y a quelques années), ils se basent principalement sur le billet vert. Il faut dire que sans le reste du monde, le Cambodge ne tiendrait pas longtemps. Plus de 50% du budget de l' Etat provient de l'aide Internationale. A Angkor, le tourisme fait vivre pratiquement toute la ville, industrie fluctuante. Le SARS ( la pneumomerde) provoque d'ailleurs la peur des habitants de perdre leur job, les hôtels n'ayant pas le taux de remplissage habituel. Il y a un prix touriste pour tout, entre 3 à 5 fois plus cher que pour les khmers ( bateau, bus, match de boxe...)

On a fait la rencontre de Sam, prof d'histoire et "restaurateur de rue" pour arrondir ses fins de mois (son salaire de prof séleve a 30$ par mois), qui nous a un peu raconté l'histoire du Cambodge, les différentes invasions siamoises, vietnamiennes, incursions chinoises, guerre civile et régime Khmer rouge. Il a perdu frère, sœur, père et mère sous Pol Pot, comme de nombreux cambodgiens. Entre 2 et 3 millions de personnes ont été tuées entre 1975 et 1979!
Les désastres de ces décennies de lutte sont flagrants: beaucoup n'ont plus de jambes ou de main... vieillards et enfants, certains ont l'air d'avoir subi la torture (yeux crevés ou brûlés?).

Nous avons loué un scooter et pris un pass de 3 jours pour visiter les temples d'Angkor. Construits entre le 9e et le 15e siècle par une dynastie de rois-dieux, ils font partis des quelques merveilles architecturales que compte la planète. Le site principal est grand, environ 30 km de périmètre, et des routes font la liaison entre la Baphuon, le Angkor Wat et les autres. Certains sont très très bien conserves, les fresques sculptées dans le grés montrent principalement des scènes de combats, contre les Siam, la lutte des Dieux contre les démons, des scènes de vie quotidienne. D'autres sites, très peu restaurés, donnent une bonne idée sur ce que c'était en 1860, quand les premiers explorateurs francais redécouvrir le site et décidèrent plus tard de le restaurer selon des méthodes hollandaises: Des arbres centenaires ayant pris le dessus sur les temples, des ruines ne tenant plus que grâce à l'enchevetrement de branches et de racines. La force de la nature!
On a donc erré 3 jours dans ce hâvre de paix, à essayer de capter un lever de soleil à 5h du matin, gâché par des nuages désinvoltes...

Hélas, ici, le touriste n'est pas en paix longtemps. A peine sorties des temples, nous sommes agressées par une armée de demoiselles vendant boissons, bouffe, guides, t-shirt, flûtes et autres gadgets. L'énervement n'est parfois pas très loin!

On a pris le temps de se reposer, toute une journée au bord d'un lac, hamac et bouées géantes disponibles, scarabées grillés à volonté!! Un ancien réservoir créée sous Angkor pour approvisionner le site. Les khmers aiment à s'y baigner le week-end venu, mais comme c'est pas les Cambodgiens qui ont inventé le maillot de bain on s'est baignées en short et t-shirt, parfait pour un magnifique bronzage de cycliste...

Le Cambodge, c'est aussi le pays du bouddhisme. Il y a des moines partout, orange fluo, orange foncé ou bordeaux, jeunes et moins jeunes, souvent très beaux et plus instruits que la population de base (mais ils ont pas le droit de toucher les personnes du sexe oppose. Je les intrigue avec ma coupe, rafraîchie par les mains expertes dune nonesse sexagenaire (?) et de sa lime Bic ( voir la magnifique photo en page photos)

Bateau express pour Pnomh Penh, 6 heures en plein cagnard, histoire de pauffiner le bronzage cycliste, et d'admirer les pêcheurs traditionnels, les villages sur pillotis bordant le fleuve, les gosses à poil nous hurlant "Hello" et des sourires étincellants. Pnomh Penh, son palais royal, sa pagode d'argent (5000 dalles d'argent de 1kg chacune) et ses musées.

Le Musee Toul Sleng, ancienne école utilisée comme prison et lieu de torture sous Pol Pot. Plus de 12000 personnes y ont sejourné et y ont péri, seuls 3 survivants à l'arrivée de l'armée vietnamienne en 79 pour libérer la ville. Les cellules, d'à peine 1 mètre sur 2, des instruments de torture (fouets, bâtons, potence, cruche à eau, électrochocs, arrachage des ongles, viols et autres horreurs indescriptibles). A l'arrivée des prisonniers et parfois après les interrogatoires, les gardes prenaient des photos d'identité de chaque prisonnier avec son numéro. Des milliers de photos noir&blanc recouvrent les murs de cette ancienne prison, appelé S21. Femmes, hommes et enfants, pour la plupart Khmers, beaucoup de membres du régime, accusés de traîtrise, y ont aussi perdu la vie. Vision d'horreur qui rappelle ce que l'humain est capable de faire à son semblable!!!
On ira prochainement sur le Killing Field, où ils étaient exécutés. Pour économiser les munitions, ils étaient souvent battus jusqu'à évanouissement, puis dépecés lentement...

On devrait quitter la ville bientôt, pour Kratie, petit village sur les bords du Mekong où les dolphins aiment se baigner...

Je vous embrasse tous très fort, et vous remercie pour les quelques messages reçus même si j'aimerais bien en recevoir plus!!

 

LN-R

PNOMH PENH

29 avril 2003 - 7h35

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le site du gouvernement de Phnom Penh

 

Presque toutes les photos ci-dessous sont empruntées au site du gouvenement de Phnom penh

Toul Sleng, musée du Génocide



La bibliothèque en 2000


La bibliothèque en 1929


Le Palais Royal en 2000


Le Palais Royal en 1931


Le ministère de la Justice en 2000


Le ministère de la Justice en 1931


Le Monivong Bridge en 2000


Le Monivong Bridge en 1929


lélé en avril 2003


LN en avril 2003


sur le toit d'un bus, au Nepal.Nous, on est sur le toit d'un autre bus